
Trop de graisses, d’alcool ou de sucre… Une mauvaise alimentation encrasse l’organisme au point, parfois, d’engorger et d’épuiser le foie, organe principal chargé de le nettoyer. Or le moringa contient un cocktail de nutriments, en particulier dans ses feuilles, qui protègent le foie contre l’oxydation et en assurent l’efficacité.
Avec les reins et l’intestin, le foie a pour mission de dépolluer l’organisme. Concrètement, il est rattaché au système digestif et orchestre la détoxication des organes, fait le tri entre nutriments et substances nocives ingérées. Le foie est donc responsable de l’élimination des déchets, de la désintoxication sanguine, de la production de bile, du métabolisme des graisses et du traitement des nutriments. Le foie collabore par ailleurs avec le système immunitaire en cas d’attaques virales ou bactériennes. Des fonctions essentielles qu’il ne peut remplir qu’à l’aide d’enzymes spécifiques. Un faible taux d’enzymes hépatiques peut par exemple nuire à la capacité du foie à filtrer le sang.
Les aliments bons pour le foie
Bien manger revêt une importance capitale lorsqu’on veut préserver son foie. Les mauvaises habitudes alimentaires (l’abus de sucre, d’alcool et de graisses) encombrent et fatiguent cet organe. À l’inverse les aliments riches en antioxydants, en minéraux (magnésium, calcium, fer, phosphore) et en vitamines (A, B et C) permettent de l’épurer et de limiter l’apparition ou les effets des maladies hépatiques (hépatite, cirrhose, fibrose, stéatose). Ce sont des aliments « détox ».
Les fruits à coque (amandes, noisettes, noix de pécan..) contiennent du phosphore, primordial dans la digestion et la métabolisation des lipides. Pour l’apport en calcium, on peut miser sur les laitages (avec modération car ce sont des produits également gras) ou, mieux encore, sur certains fruits et légumes.
Pour couvrir les besoins en fer, la viande rouge en quantité raisonnable (pas plus de 500g par semaine), dont les abats, mais aussi la volaille, le poisson, les œufs et les légumineuses sont des sources appréciables.
Fruits rouges, agrumes et légumes verts (chou de Bruxelles, brocoli…) réduisent l’inflammation et l’oxydation des cellules hépatiques grâce à leur haute teneur en vitamine C, qui favorise la synthèse du glutathion. Ce puissant antioxydant renforce le système immunitaire, détoxifie le foie et lutte contre les radicaux libres.
Pouvoir hépato-protecteur du moringa
Grâce à son action contre les radicaux libres, responsables du stress oxydatif, de dommages cellulaires et de l’inflammation (qui peut dégénérer en maladie chronique), le moringa peut réduire les dégâts causés au foie par ces agents destructeurs et inverser de fait le processus d’oxydation.
Parmi les 46 antioxydants répertoriés dans la plante, notamment dans ses feuilles, on peut citer l’acide caféoylquinique, la quercétine et l’acide chlorogénique. Le premier stimule la sécrétion de la bile et l’élimination des toxines. La deuxième possède de remarquables effets anti-inflammatoires. Le troisième réduit l’accumulation des graisses dans le foie et la résistance à l’insuline.
La richesse minérale du moringa est également un atout pour le foie car le manganèse stimule l’évacuation de la graisse en excès comme du sucre, le zinc accélère l’élimination de l’alcool, tandis que le sélénium et le souffre renforcent l’action des antioxydants.
Autres apports du moringa favorable au foie : les vitamines B qui aident à la décomposition des toxines, du sucre et de l’alcool ; ou encore, la vitamine E qui empêche l’oxydation des graisses.
L’huile de moringa, quant à elle, aide à rétablir les enzymes hépatiques à des niveaux normaux, réduisant le stress oxydatif et augmentant la teneur en protéines dans le foie.
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