Lorsqu’on est soucieux de sa santé et de son bien-être, il est logique de se préoccuper de son poids. Pour autant, faire un régime draconien n’est pas la solution idéale si on veut se débarrasser de ses kilos superflus. Dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire (et non d’un régime), la prise quotidienne de poudre de feuilles de moringa est une option plus fiable sur le long terme.
Perdre du poids, retrouver la ligne pour être en meilleure forme et se sentir bien dans sa peau… Quoi de plus naturel ? Contrairement au régime qui paraît donner des résultats rapides mais qui au final s’avère inefficace (reprise, effet yo-yo), voire dangereux, le rééquilibrage alimentaire repose sur une démarche de fond qui vise à repenser ses habitudes alimentaires. Il ne s’agit pas de manger moins mais de manger mieux, en tenant compte des besoins de son corps et de son poids de forme (Indice de Masse Corporelle), en favorisant la digestion et en différenciant la faim véritable de la pulsion. Si votre santé le justifie, vous pouvez donc vous lancer dans un rééquilibrage alimentaire associé à une pratique sportive régulière (au moins 30 mn d’exercice modéré par jour). Dans ce contexte, la consommation quotidienne de poudre de feuilles de moringa, à raison de 5 g par jour, peut constituer un atout considérable.
Moringa et perte de poids
Pour commencer, le moringa est un coupe-faim naturel. En effet, son exceptionnelle richesse nutritive empêche le corps d’éprouver des manques (carences) et de provoquer des signaux de faim pour nous inciter à restaurer ses réserves. Cette richesse nutritive, notamment en antioxydants, est aussi importante dans l’activation du métabolisme, contribuant à l’élimination rapide des déchets. Car un métabolisme lent aggrave le stockage des graisses et favorise la prise de poids.
Les fibres et la vitamine B2 (riboflavine), présentes en grandes quantités dans le moringa, limitent l’absorption des graisses et permettent de les brûler davantage pour les transformer en énergie. Sans oublier les propriétés anti-inflammatoires et diurétiques des feuilles de moringa qui réduisent la rétention d’eau et atténuent les ballonnements.
Autre point fort du moringa, sa teneur en protéines et acides aminés, très prisée des sportifs, qui soutient la croissance et la régénération musculaires pour une silhouette tonique et affinée.
Moringa et faim compulsive
Notre humeur modifie nos sensations de faim ou de satiété. Selon son histoire émotionnelle, chacun ressent plus ou moins l’envie de manger quand il éprouve certaines émotions. En général, les émotions négatives (l’ennui, l’anxiété, la colère, la tristesse) et leur lot de frustrations nous incitent à trouver du réconfort, à rechercher de la satisfaction dans un plaisir immédiat comme la nourriture. Nombre des mauvaises habitudes qui occasionnent la prise de poids sont liées à ces processus de compensation.
Là encore, la poudre de feuilles de moringa se révèle d’une aide précieuse car elle est réputée stimuler la production d’hormones comme la sérotonine (hormone du bonheur) et la dopamine (hormone du plaisir) qui sont plus que nécessaires à l’équilibre émotionnel. Riche en protéines, en oméga-3, en magnésium, en vitamines A, B et E, le moringa régule la présence de sucre dans le sang et stabilise ainsi les variations d’humeur.
Études cliniques
Des chercheurs ont mis en évidence l’efficacité d’une supplémentation moringa+curcuma+curry sur la perte de poids à travers deux études1,2[FD1] . Les résultats de ces études restent néanmoins à compléter car elles ne portent pas sur le moringa seul.
Des tests sur des animaux3,4[FD2] ont également démontré que le moringa combat l’adipogenèse, c’est-à-dire la formation des cellules graisseuses, et contribue à les désintégrer. Ces conclusions doivent cependant encore être confirmées pour l’homme.
Lipids Health Dis. 2012;11:122. Published 2012 Sep 20. doi:10.1186/1476-511X-11-122
Dixit K, Kamath DV, Alluri KV, Davis BA.
Diabetes Obes Metab. 2018;20(11):2633-2641. doi:10.1111/dom.13443
Helmy, S. A., Nfs, M., Elaby, S. M., and Maa, G. (2017).
J. Med. Food 20, 755–762. Doi: 10.1089/jmf.2016.0155
[FD1]Link below
[FD2]Link below